Livres de cours

Licence deuxième année, semestre 2

Salut !
Comme vous le savez peut-être, je suis en licence de Lettres. J’avais fait un article sur mon premier semestre de deuxième année de licence car j’adore lire ce genre d’articles sur les livres de cours, souvent des classiques qui ne sont parfois pas connus. Donc voici mon deuxième semstre.

Ce semestre-ci, nous n’avons eu que trois livres à lire, en dehors des recommandations des professeurs pour leur propre cours. Pour moi, ces lectures recommandées sont secondaires car elles n’apportent pas forcément d’éléments nouveaux par rapport au cours. Elles ne sont pas prioritaires tant que je n’ai pas fini les autres livres obligatoires.

Littérature et culture

Les trois lectures obligatoires étaient pour cette matière. Les deux recueils nous ont été donné pour leur modernité : la poésie en prose et l’introduction des villes dans la poésie.

Illuminations d’Arthur Rimbaud (édition Le Livre de Poche de Pierre Brunel) : Ce recueil regroupe des poèmes en prose de Rimbaud.
Ces poèmes sont courts, et donc rapides à lire. Malgré cette brièveté, ils sont complexes à déchiffrer. Mais dans cette édition il y a beaucoup de notes explicatives en bas de pages, ce qui aide à comprendre ces poèmes. Malheureusement, ces notes ne sont pas forcément intéressantes (lorsque le mot est repris dans une lettre de l’auteur ou dans un autre contexte, ce n’est pas important pour comprendre le texte).
J’avoue ne pas être très fan de poésie, donc j’ais eu du mal à me plonger vraiment dans les poèmes. Je n’ai pas bien compris le principe de la section « Fragments sans titre », qui réunit de petits vers sans les analyser et sans liens entre eux. Je pense que le poème que j’ai préféré est celui qui s’intitule « Départ ».

Le Spleen de Paris, « Petits poèmes en prose » de Charles Baudelaire (édition du Livre de Poche, collection « Classiques » de Jean-Luc Steinmetz) : Ce recueil regroupe aussi des poèmes en prose de l’auteur.
Je n’aime pas beaucoup Baudelaire. J’avais dû lire plusieurs de ses poèmes au lycée et je n’avais pas vraiment aimé son style. C’est un peu trop mélancolique et négatif pour moi. Mais ces poèmes en prose sont courts, même si certains peuvent faire plusieurs pages, et beaucoup plus faciles à comprendre que ceux de Rimbaud. Il y a donc moins de notes d’explication. Ce recueil se lit vite, mais je ne sais pas comment mes professeurs veulent que nous retenons deux recueils en entier pour des exames 🙂 .

Du Côté de chez Swann de Proust (édition de GF, Jean Milly, Anne Herschberg-Pierrot et Bernard Brun) : Ce roman est le premier tome de la saga « A la Recherche du Temps Perdu ». Il n’y a pas vraiment d’intrigue. La première partie constitue des souvenirs de jeunesse, la deuxième est l’histoire de la relation d’Odette et de Swann et la troisième revient sur ses souvenirs d’enfance à Paris. Le narrateur est anonyme.

J’ai trouvé le style de Proust très lent, surtout dans les première et troisième parties. Au début du roman, le narrateur met 50 pages pour raconter comment sa routine pour aller dormir lorsqu’il était enfant était perturbée par Swann. 50 PAGES !!! Pendant les 200 premières pages de la première partie, il y a des analyses intéressantes. Le seul souci est qu’elles sont les unes à la suite des autres et cela fait que le roman n’avance pas. Par contre la deuxième partie est beaucoup plus ‘facile’, en tou cas rapide à lire, car elle suit le couple Odette-Swann et il y a donc plus de dialogue et d’action.

Je dois prévenir tout de suite qu’il n’y a pas vraiment d’intrigue dans ce roman. Le narrateur cherche à retrouver le ‘temps perdu’ mais ce roman fait plus penser à une introduction à cette Recherche, qui se déroulera dans les autres tomes.

Les longues phrases proustiennes ne sont pas un mythe, contrairement à ce que nous dit notre professeur. Certes, certaines phrases, particulièrement dans les dialogues, sont assez courtes. Mais pour une phrase courte, il y en a 100 longues… Une réplique d’un personnage peut faire plusieurs pages et les descriptions prennent aussi beaucoup de place dans le roman. Il vaut mieux être concentré quand on le lit, surtout avec un examen derrière 🙂 .

J’avoue que je l’ai lu vite parce que je voulais le finir pour les cours et en être débarassée. Ce n’était pas une lecture que je qualifierais de plaisante. La dernière partie recommence comme la première, elle est longue et il ne se passe pas grand-chose, mais elle est néanmoins plus rapide à lire puisqu’elle ne fait qu’une cinquantaine de pages, contre les 200 qui constituent la première.

PS : la couverture est vraiment horrible mais je devais prendre celui-là obligatoirement pour mes cours… Même mon professeur de Littérature nous a dit qu’il la trouvait moche, c’est dire 😉 .


Vous l’avez certainement compris, je n’ais pas apprécié les lectures de ce semestre, même en en faisant l’analyse. Je les ais trouvé longues et je voulais juste m’en débarasser.
Les connaissez-vous ? En avez-vous déjà lu ?
En vous souhaitant d’excellentes lectures,
Juliette

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